Archives 2008-2009
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LES FRANCS-COMTOIS

à PARIS et en ILE-DE-FRANCE

adresse postale : 39 rue de Marchais

91820 Boutigny-sur-Essonne

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COMTOIS,

RENDS-TOI .

NENNI,

MA FOI !

                                                       
                                                                   
                                                              lundi 7 janvier 2008                   Disparition de Raymond Forni (1941-2008)
Le 5 janvier 2008, Raymond Forni est décédé à l’âge de 66 ans des suites d'une leucémie foudroyante. Il est mort à Paris, à l'hôpital Saint-Louis, entouré de son épouse et de ses cinq fils. C’est dans sa région, en Franche Comté, qu’il sera inhumé. Retour sur le parcours d’un homme politique discret. Raymond Forni est issu d’une famille italienne. Il est né à Belfort,le 20 mai 1941. Ce n’est qu’à l’âge de 17 ans qu’il est naturalisé français. Son parcours scolaire est chaotique puisqu’en classe de première, il arrête d’aller à l’école pour travailler comme ouvrier chez Peugeot. Finalement, à l’âge de 22 ans, il prend des cours par correspondance et obtient ainsi son baccalauréat. Il commence alors des études de droit et devient avocat à Belfort.Député et élu local du Territoire de Belfort. Ce n’est qu’à la trentaine qu’il commence à s’engager véritablement en politique. Il choisit le Parti socialiste. A 32 ans, il est élu député du Territoire de Belfort au même moment que Jean-Pierre Chevènement et sera réélu en 1978 et 1981. C’est à cette époque que les deux hommes se rencontrent et s’allient. Pendant quatre ans, entre 1981 et 1985, il est élu à la tête de la commission des lois. Il a eu ainsi la mission d’être le rapporteur de la loi sur l’abolition de la peine de mort en 1981.
En août 1985, il démissionne de son poste de député et de président de la commission des lois, le chef d’Etat l’ayant nommé à la Haute Autorité. Il ne garde ce poste qu’un an, puisque cette instance est remplacée en novembre 1986 par la CNCL.
En 2000, il devient président de l’Assemblée nationale. jusqu’en 2002. Aux élections législatives de 1988, il retrouve son siège de député du Territoire de Belfort, siège qu’il conservera (à deux exceptions près) jusqu’en 2007. Parallèlement à sa fonction de député, il se fait élire maire de Delle en 1991, ville située à côté de Belfort Il fut président du Conseil régional de Franche-Comté du 2 avril 2004 jusqu’à sa mort. g

Né à Belfort en 1941, ce fils d’immigrés italiens, orphelin de père à 11 ans, obtient la nationalité française à 17 ans. Ouvrier à l’usine, à 22 ans, il parvient néanmoins à obtenir son diplôme d’avocat à 27 ans. Membre du conseil national et du bureau du Parti socialiste, il fait du Territoire de Belfort son fief durant cinq législatures, de 1973 à 2002. Sous le règne de François Mitterrand, il occupe la commission des lois de 1981 à 1985, période pendant laquelle il est également rapporteur de la fameuse loi du 9 octobre 1981, qui abolit la peine de mort.
Amitié(s) Jamais ministre, il se hisse à la présidence de l’Assemblée nationale, de 2000 à 2002. Il succède ainsi à Laurent Fabius, auquel il affirme son soutien lors du scandale du sang contaminé dans les années 1990. Réputé proche de Jean-Pierre Chevènement, il ne rejoint pourtant pas son mouvement du Mouvement des citoyens quand ce dernier s’éloigne du Parti socialiste. La divergence d’opinion majeure étant l’Europe, pour laquelle Chevènement émet des doutes alors que Forni en est un ardent défenseur. Hommages Nicolas Sarkozy a salué cet « enfant de la République » (le titre qu’il avait donné à son autobiographie), dont la « trajectoire témoigne de la capacité d'intégration et d'élévation par le mérite qu'offre la République». Le Premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a rappelé que Raymond Forni "fait partie de ces socialistes qui ont compris dès le congrès d'Epinay le sens de la stratégie de François Mitterrand autour du rassemblement de la gauche". Il a également déclaré que "pour les combats futurs, il nous manquera"Profil   Sa principale qualité: «La fidélité aux idées et aux hommes.» Son principal défaut: «La franchise, au risque parfois d'en dire trop.»  Son souvenir politique le plus fort: «Le 10 mai 1981.» Son souvenir politique le plus pénible : «Le 21 avril 2002 et la confirmation que la bête immonde du fascisme pouvait un jour se réveiller.» Quel aurait été son métier s'il n'y avait eu la politique? «N'importe lequel, à condition qu'il me conduise à m'intéresser aux autres. Sans doute, donc, avocat, puisque je le suis et le reste.» Son modèle politique: «Pierre Mendès France, pour son sens de l'intérêt général et de l'éthique.» L'adversaire politique qu'il respecte le plus: «Philippe Séguin, qui a su placer son combat quotidien au niveau des principes et des idées qu'il          
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L’HUMOUR FRANC-COMTOIS (de Lure en Haute-Saône) EN ACTION

IN  MEMORIAM

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Le 7 juillet 2008

à Québec le comité du Patrimoine Mondial de l’Unesco a retenu la candidature  du réseau des sites majeurs de Vauban.

Avec les fortifications de Vauban la Citadelle de Besançon

entre à l’Unesco

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